Barack Président


Photo: www.lejdd.fr

Le plébiscite
Il avait besoin de 270 grands électeurs pour accéder à la maison blanche, les américains eux lui ont donné mieux, 349 à l’heure actuelle. Au regard de ce résultat, on peut dire que les américains ont opté pour le changement, que Barack a inspiré confiance, du moins mieux que son adversaire John McCain.

La stature d’un homme
Déjà que les marketers américains lui ont décerné le titre de « marketer de l’année 2008» (http://www.customer-insight-consulting.com/?p=314), le désormais 44e Président des Etats Unis incarne l’image de célèbres hommes qui ont marqué l’histoire de ce pays. Il a ya jeunesse, le charisme de Martin Luther King, de Kennedy. Il a su faire adhérer tout un pays à son programme en dépit de sa situation – raciale- qui ne facilitait pas les choses.

Pour ce défaire de cette étiquète raciale et de candidat d’un clan, Barack Obama a du assumer ses origines –avait il le choix ? Comment accorder sa confiance à quelqu’un qui ne s’assume pas- avant de les tourner en avantage. Oui Barack le noir a du sang de blanc en lui. Il est à l’image de l’Amérique, multiraciale.

L’autre force de Barack a été sa constance dans ses messages et sa connaissance du monde extérieur. Barack incarne le souvenir des années Clinton, d’une Amérique forte, économiquement.
Avec la crise financière actuelle, cet argument a pesé, a pesé très lourd.

Le besoin de changement
Les années Bush Jr ont été durement vécues par les américains. Tout est parti de l’envahissement de l’Afghanistan puis de l’Irak avec toutes les pertes en vie humaine enregistrées dans les rangs de l’armée américaine. Bush voulant profiter de l’effet 11 septembre a perdu sa chance en précipitant des attaques sur le terrain par une armée pas du tout préparée. Pire, il n’a à ce jour pas capturé Ben Laden – le mobile de ces attaques. Des lors, les américains, les familles des soldats, ne voyaient plus en cette guerre, une affaire américaine, mais plutôt une affaire d’une personne cherchant à distraire ses compatriotes des vraies questions de leur vie, de la gestion des affaires de leur pays.
A ce premier aspect, il faut ajouter la crise financière qui a fini par « écraser » les Etats Unis et marginaliser son peuple. Le changement devenait nécessaire pour la plupart des américains. Ils n’avaient plus confiance en l’équipe dirigeante pour les sortir de la situation de crise généralisée. McCain, quelque part était co-responsable de cette situation car ayant toujours soutenu l’action de l’équipe Bush.

Mon appréciation du résultat
Ma première appréciation de l’élection de Barack est l’espoir que cet acte constitue pour les minorités qui ne se sont jamais vues, jamais imaginées réussir et occuper de hautes responsabilités dans l’administration américaine. Toutes ces personnes dont les ambitions étaient brisées « dans l’œuf » peuvent aujourd’hui espérer se distinguer –positivement- et apporter leur pierre à la construction d’une nation encore plus forte.

L’autre appréciation, c’est que l’Amérique peut espérer redorer son blason, occuper sa place de véritable puissance, de moteur de l’économie mondiale.

Quoi attendre du nouveau président ?
Ben tout simplement de faire ce pourquoi il a été élu. Apporter le changement promis et remettre l’Amérique sur les rails.
Ce que je dis est important à plus d’un titre, notamment au regard de certaines réactions sur le continent africain. Le président élu devra jurer de défendre l’Amérique et de veiller sur ses intérêts. Il envahira lui aussi tout pays si la sécurité des Etats Unis venait à être véritablement menacée. N’oublions pas, il est avant tout Américain.
Une chose est sure, avec Obama, la politique étrangère des Etats Unis prendra une nouvelle direction.

Quelle leçon tirer ?

1- S’assumer
Reconnaissez avec moi que si Barack avait renié ses origines, il n’aurait certainement bénéficié du vote des noirs et de toutes les autres minorités. Il n’aurait certainement pas inspiré confiance aux blancs pour qu’ils puissent lui accorder leur vote.
La première leçon est donc d’être fièr, de s’assumer. Og Mandino, ne disait il pas que l’homme est « le plus grand miracle de Dieu » ?

2- Oser
Combien de noirs américains ont au moins une fois dans leur vie rêvé d’être président? Ils doivent être nombreux. Ils le sont certainement encore plus depuis l’avènement de la série 24H Chrono. Combien y sont arrivés ? Un seul ! Il ne s’est pas contenté de son rêve, il l’a nourrit et il y a joint l’action.
Aujourd’hui, cher ami, tu te lèves pour satisfaire tes désirs les plus primaires : manger, dormir, travailler. Tu fais cher ami l’effort de te maintenir en état de bien paraitre. Il n’a fallu pour cela qu’un petit geste, qu’une petite action. Qu’est ce qui t’empêche de fournir les mêmes efforts pour être au lieu de paraitre, pour réussir au lieu de rêver ? Alors prends ta vie en charge !

3- Responsabilité
En choisissant de parler de responsabilité ici, alors que j’ai déjà parlé de « s’assumer », je risque de me répéter. Barack a été constant dans ses messages tout au long de sa campagne sur son programme politique. Il a tenu en pleine campagne à être aux cotés de Bush et McCain pour réfléchir à la situation des Etats Unis. Il n’a évidement pris cette situation comme prétexte pour accepter le report d’un débat si important à ses yeux et aux yeux des téléspectateurs. Il a prit ses responsabilités jusqu’au bout et les électeurs lui ont fait confiance.
Dans la vie, cher ami, le respect que les autres auront de toi dépend du sens de responsabilité que tu incarnes. Personne ne t’accordera plus que tu ne mérites !

4- Réalisme
Avant d’engager toute action ou tout projet, tu dois t’assurer qu’elle/il est réalisable et réaliste. J’emprunte là, tu me diras des idées de la planification de projet si chère à la JCI. Eh oui pourquoi réinventer la roue ?
Ne jamais oublier que le leader que tu es, s’accompagne d’une équipe. Le politicien qu’est Barack s’accompagne d’une équipe mais également de toute une foule. S’il a été soutenu c’est bien parce que les gens voient où il veut les mener, c'est-à-dire vers le changement, vers des lendemains meilleurs. Barack a été visionnaire et tu dois l’être. Personne de responsable ne te suivra dans une épopée dénouée de tout réalisme !

5- Rester Jaycee
Toutes ces leçons, qui sont plutôt des valeurs à cultiver, se retrouvent en tout bon jaycee : prendre des responsabilités, apprendre par l’action, assumer les résultats de ses actions, être un bon chef d’équipe, un bon leader. Je peux y ajouter pleins d’autres : être bon orateur, créer dans changements positifs,…bref tout est jaycee et être jaycee c’est un tout.

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